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Historique du Foyer

Les jeunes filles de la Lorraine allemande, qui viennent à Nancy pour se placer, deviennent trop souvent, en raison de leur inexpérience et
de leur ignorance quasi complète de la langue française, la proie d'indignes exploiteurs.

Un jour de 1838, dans la chapelle de la maison de secours, l'abbé Berman entend les confessions d'une jeune fille allemande qui avait été
placée, par supercherie, dans une maison. M. Berman, bouleversé, médite alors le projet de recueillir les pauvres filles en recherche de
logement à Nancy.

Quelques jours plus tard, son parti est arrêté : il loue quelques chambres d'une maison située à l'endroit même où a été bâtie l'église
des Dominicains. Puis il se me met en quête d'une personne pour l'aider à commencer son oeuvre.
Au bout de quelques années, la maison a pris une si grande extension qu'il faut songer à la transporter ailleurs

C'est ainsi qu'en 1842, il achète un café sité au 1 rue des Chanoines.

Le 14 mai 1855, M le Chanoine Berman décéde. Par son testament, il lègue sa maison Sainte-Marie et son oeuvre à la congrégation des
Soeurs de Saint-Charles de Nancy. Elles s'y intallent la même année.

L'oeuvre s'agrandit d'elle-même. A l'accueil des jeunes filles qu'on essayait de placer dans d'honnêtes familles, vient s'ajouter celui de
jeunes orphelines qu'il faut élever et former au travail. La renomée est telle que des parents sollicent l'avantage d'y faire entrer leurs
enfants comme pensionnaires.

En 1912, le Foyer Sainte-Marie accueille des externes pour le repas de midi.

Après la guerre de 1914-1918, la maison qui s'ouvre à d'autres jeunes filles venues travailler à Nancy, devient trop petite.
La maison voisine, rue Mably, est louée.

En 1965, l'entrée principale est transferée au 28 rue de la Primatiale et la location de la maison rue Mably est résiliée.

Le 18 juillet 2016, le Foyer Sainte Marie quitte les locaux au 28 rue de la Primatiale pour s'installer au 6 rue de l'Abbé Didelot à Nancy,
et accueille désormais 30 jeunes filles.